La violence politique au Brésil a augmenté de 130 % au cours des quatre dernières années. À la veille du premier tour des élections municipales, le 6 octobre, 373 agressions ont été recensées. Soit sept par jour. Les États de São Paulo et de Rio de Janeiro sont en tête de ce sombre classement.

Le 29 août 1993, une escadron de 36 policiers tuait 21 habitants de la favela Vigário Geral, dans la banlieue de Rio de Janeiro, pour venger la mort de quatre collègues tués la veille par des trafiquants de drogue. L'acharnement policier visait les travailleurs de ce quartier populaire, qui n'avaient aucun lien avec le trafic de drogue. À l'époque, il s'agissait du plus grand massacre de l'histoire de Rio de Janeiro. Il a marqué le début d'une longue série...

Au Brésil, environ 57 000 personnes soumises au travail forcé ont été secourues au cours des 25 dernières années. Jusqu'à peu, le pays était considéré comme un exemple en matière de lutte contre l'esclavage moderne par l'Organisation internationale du travail. Mais la réforme du travail de 2017, qui a précarisé les conditions d'emploi, et la pandémie de coronavirus ont aggravé le scénario. Nous avons rencontré les victimes dites du "travail esclave" au Brésil et les équipes du ministère du travail qui multiplient les opérations de sauvetage.

La musique gospel ou évangélique au Brésil est le deuxième marché le plus important au monde, juste après les États-Unis. C'est surtout un puissant outil d'évangélisation, dans un pays où l'église évangélique ne cesse de croître.

Dans ce grand format, nous nous sommes rendues dans les endroits les plus conflictuels de l'Amazonie brésilienne, afin de prendre le pouls des habitants après l'investiture de Jair Bolsonaro.