Fernando de Noronha : un archipel brésilien à préserver

Reportage de Fanny Lothaire et Louise Raulais

La température à la surface de l'océan n'a jamais été aussi chaude pour un mois de mai à 19,7°C, soit un quart de degrés de plus qu'entre 1991-2020. Comment mieux soigner nos océans ? Sur l'archipel Fernando de Noronha au Brésil, on tente notamment de préserver la plus belle plage du monde.

Les premiers colons portugais l’avaient surnommé l’émeraude de l’Atlantique. Avec ses kilomètres de plage et de roches volcaniques, Fernando de Noronha est un joyau jalousement protégé par les Brésiliens. L’île n’est visitée que par un quota maximum de 11 000 privilégiés chaque mois. Ils doivent s’acquitter d’une taxe d’entrée d’une centaine d’euros. Une des baies de l’archipel est accessible pendant seulement quelques minutes par petit groupe pour éviter toute détérioration de ses formations rocheuses et de ses eaux transparentes.

De nombreux animaux marins

"Ici, vous ne pouvez rien prendre sauf des photos", prévient le guide. Si les rivages sont protégés, c’est parce qu’ils sont le refuge de nombreux animaux marins comme le requin-citron, une espèce particulièrement étudiée par des biologistes. Pour sensibiliser les habitants et les touristes, Bianca Rangel, biologiste, et ses collègues ouvrent leurs expéditions aux curieux. 

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